Nos indices de références pour les actions, le MSCI WORLD et le MSCI EMU, ont perdu respectivement, en date du 18 mars 2020, plus de 28% et 35% depuis le plus haut point atteint il y a un mois. La crise causée par le coronavirus amplifié par la crise liée au désaccord sur le prix du baril de pétrole entre la Russie et l’OPEP, a causé une volatilité sur les marchés plus importantes que celle causée en 2008 par la crise financière.
Les banques centrales ont, partout dans le monde, pris des mesures afin de rassurer les marchés. La Fed a diminué drastiquement ses taux directeurs et la BCE a augmenté ses injections de liquidités dans le marché tout en octroyant des prêts à long terme aux banques afin que ces dernières puissent soutenir les entreprises. De plus, les Etats ont dégagé des budgets afin de soutenir leur économie : un plan de relance de 850mia$ aux Etats-Unis est mis en place dont 50mia$ pour le seul secteur aérien durement touché, l’Espagne débloque 200mia€, la France propose un budget d’urgence de 45mia€ suivi par un programme de 300mia€ de garantie de crédits… Notons que tous ces plans d’aides budgétaires ont toutefois fait bondir les rendements des obligations souveraines.
Nous pensions il y a quelques jours encore qu’une reprise rapide se ferait après la brutale correction. Aujourd’hui, il faut bien admettre que l’ampleur de la chute a surpris l’ensemble du marché et que le prix des actifs reflète maintenant l’idée d’une récession. L’économie pourrait avoir besoin de nombreux mois pour se rétablir.
Dans cette situation inédite, nous ne pouvons que répéter ce que nous avons toujours dit : la panique n’est pas bonne conseillère. Le passé nous a prouvé que rester investi et faire le gros dos en attendant que l’orage passe est une stratégie payante.
Nos fonds Multi Management ont prouvé leur caractère défensif, et offrent encore aujourd’hui une performance généralement meilleure que celle du marché.
